Les articles ci-dessous sont disponibles sur le net, un simple clic sur le titre de l'un d'eux et vous accéderez au document. Les liens internet n'étant pas éternels, un téléchargement est possible pour votre usage personnel en respectant les droits des auteurs et des éditeurs. Pour vous éviter des recherches fastidieuses cette liste non -exhaustive est à votre disposition avec un résumé en français, si nécessaire, pour ceux qui ne maitrisent pas la langue de Shakespeare. Une mise à  jour de la liste sera faite aussi régulièrement que possible.

En cas d'erreurs de traduction, ou pour me signaler des nouveautés, n'hésitez pas à me contacter. Cordialement. Jacques Bouillerce

 

 

ABUNDANCE AND DISTRIBUTION OF NESTING

GOLDEN EAGLES IN HUDSON BAY, QUEBEC

FRANGOIS MORNEAU, SERGE BRODEUR, ROBERT DECARIE,

SUZANNE CARRIERE,DAVID M. BIRD

 

j. Raptor Res. 28(4):220-225 1994

The Raptor Research Foundation, Inc.

 

RESUME

 

Abondance et distribution des  Aigles royaux nicheurs dans la baie d'Hudson, Québec.

 

Les Aigles royaux ( Aquila chrysaetos) ont été étudiés entre 1990 et 1993 sur un secteur de 19500 km² dans  la Baie d'Hudson,  région du nord du Québec. Nous avons trouvé 20 secteurs de nidification contenant 31 nids. Cela double le nombre de couples nicheurs dans l'Est de l'Amérique du Nord. La densité des couples était de 1,04 pour 1000 km² et semble être plus faible dans les autres régions nordiques. Tous les nids étaient situés en falaise et 87,1% étaient exposés au sud ou sud-ouest. Seize nids ( 53,3%) avaient des surplombs. Les hauteurs de nids et des falaises étaient en moyenne de 37,2 et 71,9m. La productivité semblait inférieure à celle des autres populations nord-américaines.

 

Domaines vitaux et déplacements migratoires d'Aigles royaux nichant dans la région de la baie d'Hudson au Québec

 

© Serge Brodeur, 1994

 

 

Les objectifs de l'étude étaient de vérifier l'applicabilité d'un suivi télémétrique par satellite

d'Aigles royaux (Aquila chrysaetos) se reproduisant dans la zone d'étude du projet hydroélectrique Grande-Baleine, de déterminer la superficie des domaines vitaux durant les

saisons d'été et d'hiver et le régime alimentaire de ces oiseaux pendant la reproduction

et d'identifier et décrire les corridors migratoires et les lieux d'hivernage.

Aux mois da juin et août 1992, six Aigles royaux, dont cinq adultes (4♀ + 1 sexe inconnu),

ont été capturés et munis d'un radio émetteur. La superficie moyenne du domaine vital

estival de quatre des aigles adultes estimée avec la méthode du " Minimum Convex

Polygon (MCP)", est de 1102 km² (Sx = 418 km²)

L'aigle royal se nourrit de plusieurs espèces animales, 8 mammifères, 15 oiseaux et

un poisson, pendant la saison estivale et jusqu'à l'automne, cependant. la Bernache du

Canada (Branta canadensis) pourrait représenter sa principale proie. Le départ des Aigles

royaux de l'aire de reproduction pourrait résulter principalement d'une diminution de la

disponibilité de certaines proies recherchées.

Quatre des aigles adultes ont entrepris leur migration automnale au mois d'octobre 1992.

L'autre adulte est mort d'une cause inconnue et le sort du juvénile n'a pu être établi. Ces

oiseaux se sont tous dirigés vers les Etats-Unis, mais ont emprunté des Itinéraires

différents pour s'y rendre.

Les quatre aigles ont atteint leurs lieux d'hivernage au mois de novembre et décembre 1992. Un individu a hiverné au Michigan, un en Pennsylvanie, un autre en Virginie Occidentale et un dernier près des frontières démarquant le Tennessee, l'Alabama et la Georgie. la superficie moyenne de leur domaine vital dans l'aire d'hivernage estimée avec la méthode harmonique (HM) est de 2 928 Km²( Sx = 2 361 Km²) et celle estimée avec celle des polygones multi nucléés est de 3 313 Km² (Sx = 3 076 Km² ).

Après un séjour de trois à quatre mois, trois de ces individus ont entrepris leur migration

printanière au mois de mars 1993. Deux des aigles ont utilisé le même trajet que celui de

leur migration automnale pour le retour vers leur aire de nidification, alors qu'un des

Individus a dévié vers l'ouest en Ontario. Les deux premiers individus étaient de retour au

même territoire de nidification au mois de mars et avril, alors que le troisième a atteint

cette latitude seulement à la mi-mai 1993. Le sort du quatrième aigle n'a pas pu être

établi.

 

 

Monitoring of wildlife control areas and avifauna on the Oldman River Reservoir  

 

  Fyfe, Richard W. 1994

 

 Alberta Environmental Protection.

 

 

 

Ce rapport se concentrera sur l'efficacité du contrôle des zones de réserve, de l'incidence et de la gravité des perturbations humaines et de l'occurrence des rapaces et des espèces nicheuses en colonie, en collaboration avec le Oldman River Dam.

 

 Le contrôle des zones de réserve a été orienté cette année spécialement pour protéger les couples reproducteurs de faucon des prairies, Falco mexicanus, et d'Aigles royaux, Aquila chrysaetos, sur les rives du barrage. Ces secteurs, les oiseaux qui les occupent, et l'activité humaine ont été surveillés au cours de la saison de reproduction. Une surveillance moins intensive a aussi été menée pendant les saisons de reproduction des Buses rouilleuses, Buteo rezalis, Balbuzards pêcheurs, Pandion haliaetus, Plongeon huard, Gavia immer, et les espèces coloniales considérées comme sensibles aux interférences humaines.

 

 Au cours de l'année, environ 600 heures ont été occupées à ce suivi de terrain pour contrôler les zones de réserve et observer et enregistrer les activités humaines et les effets de ces activités sur les espèces sensibles. Les territoires reproducteurs de 8 Faucons des prairies, un Aigle royal, 4 Buses rouilleuses, un Balbuzard et un Plongeon huard ont été occupés et suivis pendant la saison de reproduction 1994. Chaque territoire comprenait un couple reproducteur qui a tenté de nicher au cours de la saison. Parmi eux, 5 couples de Faucon des prairies ont successivement mené à l'envol 23 jeunes, dont 18 ont été capturés et marqués, le seul couple de Plongeon a élevé un jeune et 2 couples de Buses rouilleuses ont produit un jeune.

 

 De plus les territoires de nidification de 17 couples de Buses à queue rouge, Buteo jamaicensi, un couple de faucons émerillon, Falco columbarium richardsoni, 4 couples de Crécerelle d'Amérique, Falco sparverius, 1 couple de Busard Saint-martin, Circus cyaneus, et un couple de Buse de Swainson, Buteo swainsoni, ont été contrôlés dans ou à proximité de notre zone d'étude.

 

 Aucune infraction n'a été observée dans les réserves sur plus de 200 observations de bateaux ou de personnes approchant ces zones. Parallèlement, il n'y a aucune indication de perturbation grave sur aucun site de nidification une fois que les couples reproducteurs s'y sont installés. Il est intéressant de noter que, à la fois, les territoires de Faucons de prairies et d'Aigles royaux, délimités par des balises, ont été soumis à l'activité de pêcheurs et de bateaux à moteur passant à proximité des bouées sans conséquences apparentes sur les oiseaux reproducteurs.

 

 Bien que les Aigles royaux n'aient pas réussi à élever de jeunes, les suivis de terrain suggèrent que l'échec de reproduction des aigles était de cause naturelle et non pas lié à une intervention humaine. Il s'agit de la première saison de reproduction au cours de laquelle nous n'avons observé aucune perturbation grave en relation avec les sites de rapaces. Cependant, le dérangement reste un problème si l'on considère que 2 territoires de Faucons des prairies très proches du Dam ont été le site d'une grande activité humaine avant l'établissement des territoires et bien que des oiseau aient été observés dans ces territoires, aucune tentative de nidification n'a été relevée. Sept cavités artificielles ont été occupées pendant la saison de reproduction 1994, 4 par des Faucons des prairies, 2 par le Grand-duc d'Amérique, Bulbo virginianus, et une par des Bernaches du Canada, Brenta canadensis.

 

 Quatre plateformes ont aussi été utilisées, chacune par un couple de Buses rouilleuses, Buses à queue rouge, Bernache du Canada et Balbuzard. Plusieurs nichoirs ont été occupés par des Crécerelles d'Amérique, des Garrots d'Islande, Bucephala islandica, des Merlebleus azurés, Sialia currucoides, et des Hirondelles bicolores, Tachycineta bicolor.

 

 

 

 

COMPLETE MIGRATION CYCLE OF GOLDEN EAGLES

BREEDING IN NORTHERN QUEBEC

 

Serge Brodeur et al,

 

The Condor 98~293-299 

 ©The Cooper Ornithologic Society 1996

 

 

Le suivi satellitaire fut choisi pour étudier les migrations annuelles des Aigles Royaux, Aquila chrysaetos canadensis, se reproduisant sur la cote est de la Baie d'Hudson, au Québec.

En juin et Aout 1992, six Aigles royaux ( 5 adultes et un jeune) furent marqués et trois d'entre eux effectuèrent le parcours migratoire.

Les aigles quittèrent les zones de reproduction entre le milieu et la fin Octobre, et migrèrent vers des aires d'hivernages connues dans l'est des Etats Unis.

Ils utilisèrent des routes différentes mais chacun d'entre eux, est repassé par le même chemin à l'aller et au retour, entre 26 et 40 jours et 25 et 51 jours respectivement.

Les aigles ont hiverné entre 90 et 135 jours dans des secteurs situés entre 1600 et 3000 Km au sud de leur zone initiale de reproduction.

Au printemps 2013, le suivi satellitaire a permis de localiser les Aigles royaux, dans leurs territoires d'origine, fin Mars, mi Avril et début Mai.

Cette étude confirme les hypothèses qui suggéraient que des Aigles royaux adultes hivernant dans l'est des Etats unis étaient originaires du nord du Québec, et décrit le premier suivi satellitaire réussi du cycle de migration annuel de ce rapace.

 

 

RAPPORT SUR LA SITUATION DE L’AIGLE ROYAL (AQUILA CHRYSAETOS) AU QUÉBEC

 

 

BRODEUR, S. et F. MORNEAU. 1999. Rapport sur la situation de l'aigle royal

(Aquila chrysaetos) au Québec. Société de la faune et des parcs du

Québec, Direction de la faune et des habitats. 75p

 

 

Il existe une seule sous-espèce d'aigle royal (Aquila chrysaetos canadensis) en Amérique

du Nord. Cet oiseau niche dans plusieurs régions des États-Unis et dans toutes les

provinces canadiennes, à l'exception des provinces atlantiques.

La répartition de l'aigle royal au Québec n'est que partiellement connue. Depuis les

années 1950, au moins 51 territoires actifs différents ont été découverts au Québec.

Quatre de ces territoires sont situés en Gaspésie, sept sur la Côte-Nord, 20 dans la région

de la baie d'Hudson et 20 dans l'Ungava. Les aires d'hivernage sont peu connues. Un

certain nombre d'individus passent l'hiver aux États-Unis ou dans le sud du Québec.

Ainsi, environ 51 couples nichent au Québec. Cependant, en considérant les différentes

observations récentes d'adultes réalisées pendant la saison de nidification, les effectifs

devraient se situer à environ une soixantaine de couples. De plus, étant donné la

présence de nombreux habitats de nidification, et du fait que de vastes régions n'ont

jamais fait l'objet d'effort d'observation, la population pourrait atteindre une centaine de

couples ou plus.

L'aigle royal niche sur des corniches de falaises et recherche, pour la chasse, des habitats

ouverts ou semi-ouverts en terrains montagneux ou montueux. Il ne défend que les

parages de son nid contre ses congénères. Aucune autre espèce faunique ne semble

présenter une menace. Toutefois, il s'avère très sensible aux activités humaines,

particulièrement celles qui s'effectuent près de son nid.

Les opinions sont partagées en ce qui concerne la tendance démographique de la

population de l'aigle royal dans l'est de l'Amérique du Nord. Au Québec, il est présent dans

tous les secteurs connus historiquement, ce qui suggère que la population est stable.

Cependant, il subsiste beaucoup d'incertitude sur la tendance et la taille de la population.

De plus, les connaissances de l'espèce au Québec sont encore trop fragmentaires pour

émettre une opinion éclairée à cet égard. Enfin, certains facteurs limitants tels le piégeage

et l'abattage, dont l'ampleur demeure inconnue, pourraient constituer une menace à la

survie de la population.

 

 

PROTECTION DES ESPÈCES MENACÉES OU VULNÉRABLES

EN FORÊT PUBLIQUE

L’aigle royal(Aquila chrysaetos)

 

Société de la faune et des parcs du Québec Direction du développement de la faune

Ministère des Ressources naturelles du Québec Direction de l'environnement forestier

Juillet 2002

 

Plan de rétablissement de l’aigle royal (Aquila chrysaetos) au Québec 2005-2010

 

 

ÉQUIPE DE RÉTABLISSEMENT DE L’AIGLE ROYAL AU QUÉBEC. 2005. Plan

de rétablissement de l’aigle royal (Aquila chrysaetos) au Québec 2005-2010.

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, Secteur Faune

Québec. 29 pages.

 

L’aigle royal (Aquila chrysaetos) est une espèce largement répartie en Amérique du

Nord, mais qui est rare au Québec. Ce grand rapace niche principalement dans les

régions montagneuses de l’Ouest du Canada et des États-Unis. Sur le territoire

québécois, les nids connus sont principalement localisés sur la côte est de la baie

d’Hudson (entre la Grande rivière de la Baleine et la rivière Nastapoka), dans la région

côtière du sud de la baie d’Ungava et dans la région de la Côte-Nord. Quelques nids ont

aussi été répertoriés dans quelques secteurs situés au sud du Saint-Laurent, à l’est des

Appalaches.

Au cours du vingtième siècle, la population d’aigle royal en Amérique du Nord a

décliné considérablement à la suite d’activités humaines néfastes à l’espèce, notamment

l’abattage des oiseaux. Bien que la situation se soit améliorée en raison d’une plus

grande protection accordée à ces oiseaux, l’espèce demeure encore précaire dans le

nord-est du continent.

Au Québec, les principales menaces qui affectent présentement l’aigle royal sont les

dérangements par les activités humaines près des territoires de nidification, la perte

d’habitats, le piégeage accidentel, les collisions avec diverses structures construites par

l’homme, les accidents routiers, l’électrocution, l’abattage à l’arme à feu et la

contamination. L’importance relative de ces menaces n’a cependant pas été déterminée.

En 2003, une première équipe a été constituée afin de préparer le plan de

rétablissement de l’aigle royal au Québec, d’une durée de cinq ans. La stratégie de

rétablissement repose principalement sur la réduction des facteurs d’origine anthropique

qui limitent la population de cette espèce. Pour y arriver, quatre objectifs ont été

déterminés. Ils concernent le niveau de population visé, la protection des territoires de

nidification, l’évaluation de la tendance de la population et la réduction des mortalités

d’origine anthropique. La mise en œuvre des 22 actions proposées dans ce plan devrait

permettre d’atteindre ces objectifs.

 

 

 

 

L’OBSERVATOIRE D’OISEAUX DE TADOUSSAC

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2008

 

Côte, P. 2009. Rapport d’activité de la saison 2008. Observatoire d’oiseaux de Tadoussac, Explos-

Nature, Les Bergeronnes (Québec), 36 pages + annexes

 

 

L'Aigle royal : Le nombre d’Aigles royaux en migration à Tadoussac a totalisé 54 individus, ce qui

correspond au nombre moyen annuel enregistré entre 1993 et 2007. Près de 60 % des individus ont migré durant les deuxième et troisième semaines d’octobre et seuls quatre individus ont été recensés en novembre (tous avant le 10 novembre). De plus, autre bonne nouvelle pour cette espèce désignée vulnérable au Québec, pour une seconde année, plus de 70 % des individus observés étaient des immatures. Fait notable, plus de 94 % des Aigles de passage ont pu être âgés; grâce à ce résultat remarquable, OOT détient des données d'une rare puissance pour la détermination de la productivité de l'espèce

 

 

 

Suivi de l'Aigle royal au parc national d'Anticosti

 

Éric Savard, responsable du service de la conservation et de l'éducation au parc national d'Anticosti

 

C’est en 2010 qu’une mention de nidification de l’aigle royal est confirmée.

Nous en sommes à la première année de ce suivi. Évidemment, les résultats que nous allons obtenir à la fin de cette saison serviront de fondations à la poursuite de ce suivi. Il faudra attendre quelques années pour voir la tendance de la population d’aigle royal sur l’île d’Anticosti. Ce suivi viendra certainement enrichir les connaissances sur la situation de cette espèce à l’île d’Anticosti et au Québec.

 

 

 

 

 

Étude sur l’activité de nidification de l’aigle royal et du pygargue à tête blanche dans les zones CYA 732 et CYA 733 pour l’année 2011

 

STASSINU STANTEC

 

On a étudié un total de 18 nids d’aigle royal et 45 nids de pygargue à tête blanche pendant les études du mois d’avril. La recherche de sites de nidification potentiels dans les portions des zones d’entraînement militaire qui se trouvent au Québec a donné 4 nids de pygargue à tête blanche supplémentaires pendant les études du mois de juillet. Sur l’ensemble, il y avait trois nids d’aigle royal actifs (16,7%) et 11 nids de pygargue à tête blanche actifs (19,3%), chiffres semblables aux années précédentes pour la zone d’étude. Une copie de ce rapport (avec l’emplacement et l’état des nids) sera fournie à la Division de la faune, tel que stipulé sur le permis.

À la fin de chaque journée d’étude, l’équipe sur le terrain a communiqué avec l’ISRE pour leur donner un aperçu du progrès de l’étude. Une liste de tous les nids d’aigle actifs et de toutes leurs coordonnées a été envoyée à l’ISRE immédiatement après avoir complété les études sur le terrain. Sur demande de la Division de la faune du Ministère de l’environnement et de la conservation de Terre-Neuve-et-Labrador, les coordonnées des sites de nidification d’aigles ne seront pas divulguées au grand public.

Pour les portions des zones d’entraînement militaire qui se trouvent au Québec, les études du 10 juillet et du 15 juillet étaient les premières à chercher des nids d’aigle dans ces régions depuis plusieurs années (depuis Jacques Whitford 1999b). Comme résultat, tous les nids retrouvés n’étaient pas connus de l’équipe d’étude. Il faudrait faire plus de travail pour compléter l’étude des portions du Québec dans ces deux endroits.

Statut reproducteur et tendance de la population de l’Aigle royal dans le nord-est du Québec, Canada

 

Copyright © 2012 by the author(s). Published here under license by the Resilience Alliance

 

François Morneau , Benoit Gagnon, Sandie Poliquin , Pierre Lamothe , Natalie D'Astous  and Junior A. Tremblay 

 

RÉSUMÉ. En Amérique du Nord, on a soulevé l’hypothèse voulant que les pesticides organochlorés et d’autres causes de mortalité d’origine anthropique aient été responsables de la diminution de la population de l’Est de l’Aigle royal (Aquila chrysaetos) au cours de la période de 1946 à 1973. Depuis 1970, des tendances à la hausse ont été observées chez cette espèce à la plupart des observatoires d’oiseaux de proie dans l’Est. Afin de déterminer si ces tendances à la hausse se reflétaient sur les lieux de reproduction, des dénombrements d’Aigles royaux ont été réalisés pour suivre l’occupation des territoires de nidification de 1994 à 2007 dans les vallées des rivières Moisie et Sainte-Marguerite, dans le nord-est du Québec. Des dénombrements aériens ont été effectués au cours de 7 des 14 années du suivi. Durant cette période, le nombre de territoires de nidification connus dans l’aire d’étude a augmenté de 10 à 20, tandis que le nombre de couples est passé de 6 à 14. La hausse s’explique principalement par l’expérience accrue des observateurs à découvrir les nids et leur plus grande familiarité avec l’aire d’étude, et peut-être par la croissance de la population régionale. L’occupation des territoires de nidification par des couples a été très stable au cours des années. Le pourcentage annuel moyen de couples pondeurs (ou taux de ponte) s’élevait à48,0 (écart type =19,9) et la productivité (nombre moyen de jeunes à l’envol par couple) était de 0,49 (écart type = 0,35).

 

Atlas des oiseaux bagués ou repris au Canada

 

Environnement Canada

 

La surveillance et la production de rapports sont essentielles à notre compréhension de la santé des populations d’oiseaux migrateurs. Les données de surveillance permettent d’aborder un grand nombre de questions liées à la conservation, comme l’identification des espèces d’oiseaux préoccupantes du point de vue de la conservation, la conservation des espèces en péril, la gestion liée à la réglementation de la chasse ou l’évaluation des contaminants environnementaux.

Environnement Canada appuie la réalisation de différents relevés menés à des fins de surveillance des oiseaux du Canada. Certains de ceux-ci sont décrits dans le présent site Web. Environnement Canada dirige également le Bureau de baguage des oiseaux du Canada, qui fournit le soutien nécessaire aux biologistes s’occupant de baguer les oiseaux dans le but d’en apprendre davantage sur l’écologie et la conservation de ces espèces.

Les résultats de ces relevés sont résumés dans des rapports individuels puis intégrés aux autres relevés du site Web Situation des oiseaux au Canada pour informer le grand public, les biologistes de la conservation, les scientifiques et les responsables de l'élaboration des politiques.

 

 

 

 

 

STATUS, BIOLOGY, AND CONSERVATION PRIORITIES FOR NORTH

AMERICA’S EASTERN GOLDEN EAGLE (AQUILA CHRYSAETOS) POPULATION

Todd Katzner, Brian W. Smith, Tricia A. Miller, David Brandes, Jeff Cooper, Michael

Lanzone, Daniel Brauning, Christ opher Farmer, Sergio Harding, David E. Kramar,

Craig Koppie, Charles Maisonneuve, Mark Martell, Elizabeth K. Mojica, Charlie Todd,

Junior A. Tremblay, Maria Wheeler, David F. Brinker, Tony E. Chubbs , Rolf Gubler,

Kieran O’malley, Scott Mehus, Brady Porter, Robert P. Brooks , Bryan D. Watts ,

and Keith L. Bildst ein

The Auk 129(1):168–176, 2012  The American Ornithologists Union, 2012.

 

 

La population Nord Américaine d'Aigles Royaux, Aquila chrysaetos, est en train de diminuer (Hoffman et Smith, 2003, Smith et al. 2008). Cette espèce, considérée comme un indicateur de niveau de protection (Sergio et al. 2005), est globalement mal connue.

Les populations à l'Ouest du Mississippi, sont estimées entre 21 et 35 000 individus (Good et al. 2004, 2007). Cependant, cette estimation est le résultat d'un faible effort d'échantillonnage, d'une importante extrapolation pour les habitats non étudiés, et elle n'inclut pas les oiseaux du Canada et de l'Alaska.

Une plus petite population, qui a été évaluée à 1000- 2500 individus, existe à l'Est du Mississippi. Ces Aigles Royaux orientaux étaient presque totalement inconnus des ornithologues jusqu'en 1930, lorsqu'un nombre significatif d'oiseaux fut comptabilisé en migration vers le sud, passant par Hawk Moutain Sanctuary ( Broun 1935)

De nos jours, nous n'avons que peu d'informations sur l'écologie, la démographie et la taille de cette population.

Les données connues indiquent un déclin en fin du siècle dernier et début de vingtième (1974-2004) et une progression depuis (Farmer et al. 2008)

A la suite de ce constat l'US Fish and Wildlife Service a décidé de réévaluer son niveau de protection de l'Aigle Royal pour mieux gérer cette espèce. Il a estimé que les populations de l'est étaient différentes et moins bien connues que les autre groupes nord-américains.

Il a donc décidé de refuser les autorisations de prélèvement à l'est du 100°de longitude ouest, ceci en raison, du fait du faible effectif, d'une potentielle haute vulnérabilité démographique et des problèmes géographiques spécifiques à la protection des aigles dans l'est des Etats Unis.

 

 

 

Stratégie de conservation des oiseaux pour la région de conservation des oiseaux 7 de l'Ontario : Taïga du Bouclier et plaine hudsonienne

Août 2013

 

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de l'Environnement,

2013

 

 

 

Golden Eagles (Aquila chrysaetos) Breeding in Wapusk National

Park, Manitoba

 

 

Asselin, N. C., M. S. Scott, J. Larkin, and C. Artuso. 2013. Golden Eagles (Aquila chrysaetos) breeding in Wapusk National

Park, Manitoba. Canadian Field-Naturalist 127(2): 180–184.

 

La sous espèce américaine de l'Aigle Royal, Aquila chrysaetos, a un statut d'espèce protégée dans l'ensemble du Canada.

L'espèce n'est pas actuellement connue comme nicheuse dans le Manitoba.

En 2011 et 2012 au cours de surveillances effectuées dans le Wapush National Parc du Canada, au nord-est du Maitoba, sept couples d'Aigles Royaux et un sub-adulte furent observés. La découverte de nids proches de trois couples, la présence d'un adulte sur un des nids et l'observation de duvet sur deux nids confirment la nidification et étend donc, la zone de reproduction de l'Aigle Royal au Manitoba où elle était jusque là incertaine.

Les trois nids occupés étaient distants de 14 Km (n=2) et 31 Km (n=1) les uns des autres. La prédation sur des jeunes Bernaches du Canada (Brenta canadensis) a été observée.

Cependant des recherches doivent être effectuées pour déterminer la densité totale de nids et le régime alimentaire des Aigles royaux dans le nord-est du Manitoba

 

 

 

Trajectoire de vol d’Aigles royaux en migration et risques associés au développement éolien dans les Rocheuses

 

Naira N. Johnston , James E. Bradley, Andrea C. Pomeroy  and Ken A. Otter

2013. Flight paths of migrating Golden Eagles and the risk associated with wind energy development in the Rocky Mountains. Avian Conservationand Ecology 8(2): 12.

 

 

RÉSUMÉ.

 

           Récemment, les contreforts des Rocheuses dans le nord-est de la Colombie-Britannique ont attiré l’attention comme site potentiel d’un développement éolien industriel, tout en faisant simultanément l’objet de préoccupations puisque ce projet coïnciderait avec un corridor de migration connu d’Aigles royaux (Aquila chrysaetos). Nous avons suivi et quantifié les vols d’aigles qui ont traversé ou longé les lignes de crêtes visées par un projet éolien de ce genre. Nous avons constaté que le taux de passage horaire durant la migration automnale atteignait un maximum à midi et augmentait de 17 % pour chaque km/h d’augmentation de la vitesse du vent, et de 11 % pour chaque °C d’augmentation de la température. La propension à traverser les sommets des crêtes où seraient installées les éoliennes différait selon les classes d’âge, les jeunes aigles de l’année ayant

deux fois plus de chance de le faire que les adultes ou les jeunes plus âgés. Durant la migration automnale, les aigles traversaient davantage les crêtes à hauteur d’éoliennes (zone de risque, < 150 m au-dessus du niveau du sol) sous un vent de face ou arrière, mais cette tendance diminuait avec l’augmentation de la température. En revanche, durant la migration printanière, les aigles étaient plus susceptibles de survoler la région des sommets sous un vent latéral de l’est. La détermination des trajectoires et des altitudes de vol des Aigles royaux, selon les systèmes météorologiques prédominants et la topographie locale des Rocheuses, peut contribuer à identifier les scénarios dans lesquels les risques de collision sont les plus élevés, que ce soit pour ce projet éolien ou d’autres.

 

Golden eagle movements in eastern North America

2006-2014

 Todd Katzner, Ph.D.

 Division of Forestry and Natural Resources  West Virginia University


Les Aigles Royaux sont rarement observés bien qu'abondants dans l'est de l'Amérique du Nord.

Depuis environ 7 ans des collaborateurs de notre secteur de recherche ont posé des unités de télémétrie sur un grand nombre d'Aigles royaux et nous les avons aidés pour le suivi.

Les pages web suivantes montrent quelques unes des données recueillies......

Comme vous le constaterez ces cartes correspondent à un rythme phénologique et non pas calendaire. Ainsi 2009 débute lors de la migration de printemps et par la suite comporte quelques données de l'hiver suivant la migration automnale.

Nous avons utilisé deux types de système télémétrique pour suivre les Aigles royaux. Au début nous opérions avec un suivi satellitaire donnant des données toutes les heures ou toutes les quatre heures; par la suite la plupart des données sont issues de la technique GPS-GSM. Ces unités récupèrent des données GPS avec des intervalles plus courts ( de 15 mn à 30 sec) et ensuite ces informations sont transmises sur nos récepteurs (GSM).

 

 

Les oiseaux boréaux ont besoin de la forêt

Wells, J., D. Childs, F. Reid, K. Smith, M. Darveau, et V. Courtois. 2014

 

 

 

 

Espèce en péril en Ontario: aigle royal

 

 

Ontario, ministère des richesses naturelles

 

Au Canada, l’aigle royal se trouve principalement dans les montagnes et les prairies de l’Ouest, mais il est aussi relativement répandu au Labrador et dans la péninsule d’Ungava, au Québec. En Ontario, des aigles royaux reproducteurs se trouvent uniquement dans les terres basses de la baie d’Hudson, bien qu’il existe certains indices qu’il nichait autrefois beaucoup plus au sud. On croit qu’il existe actuellement environ de dix à vingt paires dans la province.

 

 

Predicting spatial patterns of eagle migration using a mesoscale atmospheric model: a case study associated with a mountain-ridge wind development.

B. Ainslie, N. Alexander, N. Johnston, J. Bradley, A. C. Pomeroy, P. L. Jackson, K. A. Otter

International Journal of Biometeorology January 2014, Volume 58, Issue 1, pp 17-30

 

RÉSUMÉ

 

Modèles spatiaux de prévision des flux migratoires d'Aigles en utilisant un modèle atmosphérique à échelle moyenne: une étude de cas associée à un projet d'installation éolien sur une crête montagneuse.

 

La modélisation atmosphérique par des techniques numériques à haute résolution  autour d'une crête montagneuse dans le nord-est de la Colombie britannique (BC) canadienne a été nécessaire pour étudier l'influence de la météorologie et de la topographie sur les voies de passage de la migration des Aigles royaux à échelle moyenne ( dizaines de km). Pendant trois périodes de migration automnale des Aigles ( 2007-2009) les conditions météorologiques locales des pics migratoires ont été modélisées en utilisant un modèle, à échelle moyenne , de Système de Modélisation Atmosphérique Régional (RAMS). La vitesse horaire du vent au sol, sa direction, la température, la pression atmosphérique et le taux d'humidité ont été enregistrés également pendant ces périodes migratoires. Les voies de passages migratoires ont été suivies depuis le sol et converties en trajectoires tridimensionnelles en utilisant un ArcGIS. Les voies de passage ont été comparées aux modélisations des zones de vents à différentes altitudes. Les trajectoires de vol sur la zone étudiée ont été aussi modélisées en utilisant les couches de vents  de diverses vitesses comme modèle migratoire basé sur l'analogie avec les courants aériens. Il apparait qu'à la fois les conditions météorologiques locales globales et les courants aériens horizontaux, étaient globalement identiques à chacune des journées enregistrées, dans le secteur d'étude. Cependant, la localisation et la densité des trajectoires de vol dans la zone, variaient d'une journée à l'autre, avec les observations de 2007 donnant plus de trajets vers le sud-ouest du secteur d'observation que les deux autres journées.  Les modèles de distribution du vent suggèrent qu'il n'est pas possible pour les Aigles royaux de traverser la région étudiée sans quitter les secteurs de courants ascendants, par contre les oiseaux doivent converger vers ces secteurs pendant la traversée de la région.

Les associations statistiques entre les positions observées des aigles et les champs de vitesse verticale suggèrent que pour le nord-ouest ( et dans une moindre mesure au sud-ouest) de la chaine étudiée (Johnson col) les aigles peuvent toujours trouver  des courants ascendants mais ils doivent passer dans des rabattants au nord-est et au sud-est lorsqu'il traversent la zone étudiée.  Enfin, les trajectoires simulées basées sur les modèles de mouvements d'air et les champs ascendants, sont en globale conformité avec les observations de terrain. Nos résultats suggèrent que l'utilisation de modèles météorologiques de haute résolution pour localiser la survenue des courants ascendants pour des installations éoliennes sur des crêtes pourraient aider à la prévision et protection des points de convergence lors des migrations de rapaces.

 

 

 

 

Abondance et répartition de l’aigle royal au Québec   2014     

 

François Morneau, Junior A. Tremblay et Jérôme Lemaître

 

Résumé

 

Au Québec, les données colligées jusqu’en 2013 révèlent l’existence de 170 territoires de nidification d’aigles royaux abritant plus de 260 nids et 123 couples territoriaux. L’effectif total de couples territoriaux varierait vraisemblablement entre 300 et 500. L’aire de reproduction de l’aigle royal s’étend à l’est et au nord du Québec, notamment dans les régions administratives de la Gaspésie, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. La province supporte la plupart des couples territoriaux de la population de l’Est du continent.

 

 

Recovery Strategy for the Golden Eagle (Aquila chrysaetos) in Ontario.

 Wyshynski, S.A. and T.L. Pulfer. 2015.

 Ontario Ministry of Natural Resources and Forestry

 

Stratégie de rétablissement de la population d'Aigles royaux, Aquila chrysaetos, dans l'Ontario.

 

L'Aigle royal, Aquila chrysaetos, se rencontre plus particulièrement, dans l'Ouest de l'Amérique du Nord, mais il était autrefois largement répandu dans l'Est des Etats Unis et du Canada. la population d'Aigles royaux dans l'Est de l'Amérique du Nord, est actuellement estimée à uniquement quelques centaines de couples. Historiquement, la population se reproduisait dans l'Est du Canada et le Nord-est des Etats Unis. Actuellement, la reproduction de la population de l'Est de l'Amérique du Nord se limite au Manitoba, à la péninsule de Gaspé au Québec et au Labrador. L'Aigle royal est inscrit sur la liste des espèces menacées dans l'Ontario.

 

L'histoire de la reproduction de l'espèce dans l'Ontario, n'est pas bien connue. De récentes surveillances aériennes de sites de nidification connus ou potentiels, par l'OMNRF ou lors des l'inventaire pour les Atlas des oiseaux nicheurs (1981-1985 et 2001-2005), ont bien amélioré la connaissance sur la distribution des oiseaux reproducteurs dans l'Ontario. Tous les nids suivis lors de ces suivis ont été trouvés dans la région des Basses Terres de la baie d'Hudson et dans le bassin de la Severn River du district de Kenora. L'estimation donne 10-20 couples nicheurs dans l'Ontario; néanmoins, en raison des difficultés inhérentes à ces suivis pour la surveillance des territoires potentiels de reproduction de l'espèce, du fait que certains sites puissent être oubliés lors de ces prospections aériennes, et  que l'espoir que la population puisse ou semble augmenter étant soutenu par le nombre inconnu d'adultes non-cantonnés, une évaluation fiable du nombre total de couples nicheurs dans l'Ontario, est difficilement réalisable actuellement.

 

Les Aigles royaux dans l'Est de l'Amérique du Nord, sont soumis à des agressions nombreuses, directes ou indirectes, telles que l'empoisonnement, le piégeage accidentel, le tir, l'électrocution et la collision avec des structures artificielles encombrant l'espace aérien, la perturbation des sites de nidification, la perte d'habitat, la pollution environnementale et le changement climatique. L'importance de la plupart des perturbations touchant la population des Aigles royaux de l'Ontario, reste à ce jour, inconnue et nécessitera plus de recherches. Il semble que l'Aigle royal n'a jamais été très présent dans l'Ontario. L'apparente faible population pouvant être son plus important facteur limitant. Une diminution de quelques individus conséquence d'une des perturbations identifiées, pourrait avoir des conséquences démographiques pour une population déjà aussi réduite.

 

Le but pour l'espèce, identifiée dans sa stratégie de rétablissement, est de maintenir les individus existant et la population, de permettre l'augmentation naturelle par le succès reproducteur des Aigles royaux dans l'Ontario et de diminuer les perturbations. La protection et les objectifs de rétablissement sont: (1) d'identifier, de réduire et atténuer les perturbations dont sont victimes les Aigles royaux et sont habitat de reproduction et son environnement dans l'Ontario; (2) d'identifier et de protéger l'habitat des Aigles royaux, actuellement occupé et nouvellement identifié; (3) améliorer la connaissance de la biologie de l'Aigle royal dans l'Ontario y compris sa distribution, son abondance, sa vie, ses besoins environnementaux et l'impact des dérangements; (4) améliorer la conscience du public et sa connaissance de l'Aigle royal et de son habitat dans l'Ontario.....

 

 

 

 

 

Abondance et répartition de l’aigle royal au Québec

 

François Morneau, Junior A. Tremblay, Jérôme Lemaître

 Le Naturaliste canadien

 Volume 139, numéro 1, hiver 2015, p. 38-43

 

Au Québec, les données colligées jusqu’en 2013 révèlent l’existence de 170 territoires de nidification d’aigles royaux abritant plus de 260 nids et 123 couples territoriaux. L’effectif total de couples territoriaux varierait vraisemblablement entre 300 et 500. L’aire de reproduction de l’aigle royal s’étend à l’est et au nord du Québec, notamment dans les régions administratives de la Gaspésie, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. La province supporte la plupart des couples territoriaux de la population de l’Est du continent.