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Cordialement.

 Jacques Bouillerce

 

 

 

 

Observations on the post-fledging period of the Golden Eagle Aquila chrysaetos in England

 D. G. WALKER

 Ibis , vol. 129, no. 1, pp. 92-96, 1987

 

Observations sur la période succédant à l'envol chez l'Aigle royal, Aquila chrysaetos, en Angleterre.

 

  La phase succédant à l'envol est la moins étudiée de la reproduction de l'Aigle royal. Depuis 1970, la RSPB  a surveillé au moins un couple d'aigles dans le Cambria (Everett 1983) et cette étude a duré de 1982 à 1984. Les jeunes sont restés dans une vallée de 6 km² au sein d'un territoire de 49 km², pendant environ 6 semaines, ravitaillés par le mâle en proies fraiches. Au cours des deux semaines suivantes, ils ont exploités une zone de chasse de 11 km²,escortés par le mâle. Ils ont été observés ne consommant que des cadavres après avoir quitté la vallée. Après ces huit semaines ils se sont éloignés, escortés par le mâle, et ont souvent exploité une deuxième zone de chasse à 7-10 km du nid. Après dix semaines, le mâle a rejoint la femelle et les jeunes se retrouvent seuls.  Ils quittent pour la première fois le territoire natal à cette étape et sont considérés comme totalement indépendants lorsque les adultes effectuent des vols de parades pour les éloigner à environ 11 semaines. Ils ont été vus, dans leur vallée de naissance jusqu'à 17 semaines après l'envol et au moins un, a hiverné en bordure du territoire.

 

 

 

 

 

The status of the golden eagle in Britain in 1992

  Green R.E. (1996).

 Bird Study43: 20-27

 

Etat de la population d'Aigles royaux en Grande Bretagne en 1992

 

Un suivi des Aigles royaux a été mené en 1992, aussi proche que possible de celui effectué en 1982-83. Au total, 422 couples ont été identifiés, 0,5% de moins qu'en 1982-83. Néanmoins, les modifications entre les deux suivis pour le nombre de couples de 7 zones géographiques variaient entre une diminution de 27% ( de 22 à 16 couples) et une augmentation de 28% (de 53 à 68couples). Le nombre moyen de jeune élevé par couple en 1992 était de 0,32. On ne constatait pas de variation significative dans le succès reproducteur selon les régions. Le succès était inférieur en 1992 par rapport à 1982 dans 6 des 7 régions. La proportion de carrés de 10km qui contenaient des couples d'Aigles royaux, était positivement corrélée avec la proportion d'habitat de montagne qui les composait, mais il y avait aussi des variations géographiques substantielles dans les densités de population, se traduisant par le nombre de couples par 100 km² de montagne. Quelques zones essentiellement montagneuses ne contenaient pas d'Aigles royaux alors que des zones à très hautes densités, dans la partie occidentale de l’Écosse, hébergeaient jusqu'à 4 couples pour 100 km² de montagne.

 

 

 

 

Re-introduction of the golden eagle into the Republic of Ireland

Lorcan O’Toolea, Alan H. Fieldingb,*, Paul F. Haworthb

Irish Raptor Study Group, Carrowtrasana, Churchill, County Donegal, Ireland

Behavioural and Environmental Biology Group, Biological Sciences, Manchester Metropolitan University, Manchester M1 5GD, UK

Received 15 December 2000; accepted 19 June 2001

Biological Conservation 103 (2002) 303–312

 

 Réintroduction de l'Aigle royal en République d'Irlande.

 

L'Aigle royal ( Aquila chrysaetos ) a disparu de République d'Irlande aux environ de 1912. Les données historiques indiquent qu'au début du dix-neuvième  siècle, la population dépassait les 50 couples. Il est évident que l'extinction fût la conséquence des persécutions et des modifications de l'habitat. Comme il semble qu'il y ait peu de chances qu'intervienne une recolonisation naturelle, un programme de réintroduction a été mis en place. L'objectif est de relâcher 15 jeunes oiseaux par an pendant 5 ans, à partir de 2001. Des individus seront prélevés sur des nids écossais contenant 2 aiglons ( 1 seul sera prélevé) . Les conditions pour que ce projet corresponde aux six principaux critères de réintroduction de l'IUCN, sont présentés. Deux modèles de simulation sont décrits. Le premier, GEPM, garantit que le prélèvement d'aiglons sur les nids écossais n'aura aucun impact négatif sur la population écossaise. Le second modèle prédit la probable occupation de territoires si seulement 12 oiseaux sont relâchés chaque année. Il prévoit qu'entre 3 et 13 territoires seront occupés en 2007. L'imprécision de cette estimation est la conséquence de l'incertitude quant au taux de survie des juvéniles. Le raisonnement à la base de notre projet de réintroduction est énoncé pour susciter le débat sur le développement de bonnes pratiques.

 

 

 

 

Status of Golden Eagle Aquila chrysaetos in Britain

in 2003

MARK A. EATON, IAN A. DILLON, PATRICK K. STIRLING-AIRD and D. PHILIP WHITFIELD

 Bird Study Vol 54, Issue 2, p 212-220

 2007

 

Statut de l'Aigle royal, Aquila chrysaetos, en Grande Bretagne, en 2003.

 Le troisième comptage d'aigles royaux en Grande Bretagne dénombre 442 couples.

L'objectif de cette étude est de mieux connaître la taille de la population, la distribution et le succès reproducteur de l'Aigle royal, en Grande Bretagne pour les comparer avec les résultats des contrôles de 1982-83 et 1992.

Tous les domaines vitaux ont été surveillés de janvier à aout 2003, pour noter la présence d'Aigles royaux, les tentatives de reproduction et la production, avec une méthodologie basée sur trois visites. Les premiers contrôles ont lieu de janvier à mars, pour surveiller leur présence, le second entre avril et juin pour déterminer toute tentative reproductrice et la troisième, en juillet - aout pour confirmer un succès reproducteur.

Les résultats ont donné 442 couples localisés, en légère augmentation par rapport aux chiffres de 1982-83 et 1992. Régionalement, il y a des variations considérables dans les tendances, avec un déclin, depuis 1992, dans l'est et le centre-sud des Highlands, mais aussi une augmentation dans les Hébrides. la productivité moyenne en 2003 était de 0,36 jeune à l'envol par couple. Il y avait des écarts importants de succès reproducteurs d'une région à l'autre avec de très bons résultats dans l'est des Highlands.

En conclusion, la population britannique d'Aigles royaux est stable. Cependant des préoccupations demeurent en regard de l'avenir de cette population, particulièrement du fait de la menace liée à la destruction illégale et ces résultats fournissent des éléments de preuve qui viennent à l'appui des préoccupations graves formulées dans de précédentes analyses. La destruction associée au emménagements des landes à grouses pourrait altérer la population d'Aigles royaux de l'Est des Highlands, empêchant l'expansion vers des habitats adaptés, toujours inoccupés, et, peut-être, diminuer le "pool" d'adultes non reproducteurs et non-territoriaux qui joue le rôle de tampon pour les effets négatifs sur la population d'aigles. Néanmoins, le comptage permet de noter des augmentations de population dans les Hébrides, depuis 1992, peut être dues à la diminution des destructions.

 

 

 

 

Review of Irish Golden Eagle Reintroduction Project:

donation of Scottish birds under licence issued by SNH

2009

 

Compte rendu du projet Irlandais de réintroduction de l'Aigle royal: don d'oiseaux écossais sous autorisation délivrée par le Scottish National Heritage.

 

La récente réintroduction des Aigles royaux en Irlande a été l'un des projets environnementaux les plus ambitieux du pays et a pris une part importante dans les célébrations du nouveau siècle. Il s'est appuyé sur le don d'aiglons de la part de l'Ecosse et a entrainé un haut degré de coopération entre les gouvernements, les scientifiques et les bénévoles des deux pays. L'annonce de l'empoisonnement de l'un des oiseaux relâchés en Irlande a suscité des préoccupations sur la sécurité environnementale dans les zones de lâchers et soulève aussi des questions sur les perspectives de durabilité et le potentiel impact sur la population d'Aigles royaux Ecossais. Le Scottish National Heritage a délivré l'autorisation de prélèvement de jeunes Aigles royaux dans les aires Ecossaises.

Ce compte rendu  a été motivé par les problèmes susmentionnés mais a aussi été réalisé dans le cadre d'un compte rendu régulier des progrès accomplis et, en tant que tel, évalue les enjeux de la gestion de la protection des Aigles royaux en Ecosse..............

 

En juin 2001, en coopération avec le Scottish Raptor Study Group, le projet a débuté par le prélèvement de jeunes (5 à 6 semaines) au nid en Ecosse, avec l'autorisation spéciale du S.N.H. ( permis pour 12 aiglons par an, 75 au total, prélèvement autorisé dans des nids avec 2 aiglons et hors Zone de Protection Spéciale). Les jeunes oiseaux ont été rapidement transportés vers le comté du Donegal, et placés dans des cages adaptées, avec des nids artificiels et des perchoirs. Les oiseaux ont été nourris puis relâchés et suivis par radio-trakking et observations pour les oiseaux marqués.

Cinquante-trois Aigles royaux ont été relâchés dans le Parc National de Glenveagh. beaucoup d'oiseaux se sont fortement éloignés et jusqu'à six territoires ont été occupés par les oiseaux dans le Donegal. Deux couples se sont reproduits en 2007 ( 1 nid a donné 1 jeune volant), un seul couple a pondu (sans succès) en 2008 et en 2009 deux aiglons se sont envolés d'un nid.

 

 

 

 

The history of eagles in Britain and Ireland: an ecological review of placename and documentary evidence from the last 1500 years

 RICHARD J. EVANS, LORCA´N O’TOOLE and D. PHILIP WHITFIELD

 Bird Study 2012 (2012) 59, 335–349

 

Histoire des Aigles en Grande Bretagne et en Irlande : un examen écologique des noms de lieu et la preuve documentaire des 1500 dernières années.

 

La disparition des Aigles sur de grandes partie des habitats de plaine et de montagne en Grande Bretagne et en Irlande au cours des 1500 dernières années doit être attribuée aux activités humaines.

L'objectif est d'évaluer la transformation dans la répartition passée et la taille des populations des deux espèces natives d'Aigles en Grande Bretagne et en Irlande.

Nous avons rangé par catégorie les noms de lieu suggérant la présence d'Aigles, selon les connaissances modernes de l'écologie des espèces. Associés à des recherches dans la littérature, les sites obtenus furent organisés en territoires approximatifs. Les estimations de populations furent réalisées pour chaque espèce aux environs de l'an 500 et des années 1800.

Les résultats obtenus donnent des surfaces, pour les années 500, de 110250 km² pour les Pygargues à queue blanche, Haliaeetus albicilla, et 98500 km² pour les Aigles royaux, Aquila chrysaetos, avec 44600 km² de territoire commun Les tailles des populations étaient de 800-1400 couples de Pygargues à queue blanche et de 1000-1500 couples d'Aigles royaux, puis elles diminueront, respectivement, à 150 et 300-500 couples vers les années 1800.

En conclusion, nos résultats mettent en évidence la présence dans les 1500 dernières années de l'une ou l'autre des espèces d'Aigles dans la plus grande partie de grande Bretagne et d'Irlande. L'influence du changement climatique sur l'habitat des aigles a été remplacée par les conséquences de la destruction comme cause  essentielle de leur disparition de la plus grande part de leur zone de distribution.

 

 

 

 

An overview of monitoring for raptors in Ireland

Pregled monitoringa populacij ptic roparic na Irskem

Allan Mee

Irish Raptor Study Group, Glenanaar, Ardpatrick, Kilmallock, Co. Limerick, Ireland, email: allanmee@goldeneagle.ie

Acrocephalus 33 (154/155): 239−245, 2012

 

Un aperçu de la surveillance des rapaces en Irlande.

 l'Irlande possède une faible diversité de rapaces nicheurs du fait de sa situation à la bordure ouest de l'Europe, mais aussi, à cause de la persécution historique qui a entrainé la disparition d'au moins sept espèces. La recolonisation par les Buses variables (Buteo buteo) et la récente réintroduction d'autres espèces comme l'Aigle royal, ( Aquila chrysaetos), le Pygargue à queue blanche ( Haliaetus albicilla), le Milan royal (Milvus milvus), a permis de combler ces vides. La surveillance des rapaces est assurée par des organismes statutaires NGO, et deux groupes de recherche universitaires. Des enquètes sont entreprises à l'échelon national, en république d'Irlande et en Irlande du Nord, pour le Faucon pélerin,( Falco peregrinus), tous les 10 ans, et le Busard St Martin (Circus cyaneus) tous les 5 ans. Des projets de surveillance à long terme ont été prévus pour des espèces clefs comme la chouette Effraie des clochers ( Tito alba). néanmoins quelques espèces sont peu suivies comme l'Epervier d'Europe (Accipiter nisus) et le Faucon émerillon ( Falco colombarius). Un Plan de Surveillance des Rapaces, spécifique, pour évaluer les tendances au long terme des populations au travers d'un éventail d'espèces, manque et devient une priorité urgente. La création d'un Plan de Surveillance des rapaces et/ou d'espèces clefs devrait servir à identifier les priorités et susciter la conscience de la nécessité du suivi des rapaces.

 

 

 

 

Bird Sensitivity Map for Ireland: a tool to aid planning and conservation in relation to Wind Energy

 Tierney, N., Murray, A., Cummins, S. Egan, S. Lauder, A. (2012)

BirdWatch Ireland

 

 

                                     

The Golden eagle trust