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Cordialement.

 Jacques Bouillerce

 

 

 

 

The occurrence of reindeer calves in the diet of nesting Golden Eagles in Finnmark, northern Norway

 Trond V. Johnsen, Geir H. Systad, Karl O. Jacobsen, Torgeir Nygård

& Jan O. Bustnes

Ornis Fennica 84:112-118. 2007

 

La part des veaux de rennes  dans le régime des Aigles royaux nicheurs dans le Finnmark, au nord de la Norvège.

 

Pour évaluer l'importance de veaux de rennes semi-domestiques dans le régime des Aigles royaux, Aquila chrysaetos, dans le Finnmark, au nord de la Norvège, nous avons récupéré des restes de proies dans 37 nids sur une durée de 6 ans ( 2001-2006) .

 La zone d'étude a été divisée en :

 1/ une zone de fjord qui est une zone importante de vêlage pour les rennes  

  2/ une zone intérieure où il y a peu de vêlages.

469 restes de proies ont été recueillis au cours des années d'étude.

Le régime alimentaire  des aigles est numériquement dominé par les oiseaux ( 73% des restes) avec en particulier le  Lagopède des saules, le Lagopède alpin, et autre Lagopèdes spp (51%), pendant que les mammifères atteignent 27% , avec le Lièvre variable comme espèce la plus présente. Les restes de veaux de rennes ont été trouvés dans la moitié des nids étudiés et représentent 8.5% des restes de proies collectées; 13,2% dans la zone de fjord et 6,5% dans la zone intérieure. Il y avait une plus grande chance de trouver des restes de veaux dans les nids de la zone fjord que dans ceux de la zone intérieure, et dans les nids situés dans les forêts de bouleaux   plutôt que de pins; Le nombre de veaux de rennes dans le régime des Aigles royaux, dans le Finnmark, corrobore bien les autres études effectuées dans le nord de la Fennoscandia. L'importance de l'Aigle royal en tant que prédateur des rennes ne peut néanmoins pas être évalué ici.    

 

 

 

Interand intraspecific dominance relationships and feeding behaviour of Golden Eagles Aquila chrysaetos and Sea Eagles Haliatetus albicilla at carcasses

 D. J. HALLEY , J. O. GJERSHAUG

Norwegian Institute for Nature Research, Tungasletta 2, N-7005 Trondheim, Norway

Ibis (Impact Factor: 1.86). 06/2008; 140(2):295 - 301

 

Relation dominante inter et intra-spécifique et comportement alimentaire des Aigles royaux et des Pygargues à queue blanche en présence de cadavres

 

Le comportement des Aigles royaux et des Pygargues à queue blanche se nourrissant sur des cadavres déposés dans la province côtière de Sør-Trøndelag, Norvège, a été étudié pendant deux hivers, soit 640 h d'observations, et pendant l'été intermédiaire, 430h. Aucune espèce n'a consommé de cadavres en été. Quoique plus petit, l'Aigle royal avait un comportement fortement dominant envers le Pygargue, lors de compétition directe pour l'accès aux charognes. Chez le Pygargue, les femelles dominaient les mâles, alors que chez les Aigles royaux, on a observé peu de conflits entre oiseaux de sexes identifiés. L'âge ne jouait pas de rôle, et était statistiquement insignifiant chez les deux espèces. Les conflits pour l'accès au cadavres avaient tendance à plus dégénérer entre Aigles royaux et moins entre Pygargues, lors de  conflits interspécifiques. La plupart des conflits tournaient à l'avantage de l'agresseur, suggérant que les oiseaux étaient capable d'évaluer une dominance respective avant de lancer une attaque. Les jeunes oiseaux consommaient plus longuement de la nourriture sur une carcasse que les individus plus âgés chez les deux espèces, ce qui supposent qu'ils étaient plus affamés ou moins habiles pour s'alimenter. Les Pygargues attendaient plus longtemps que les Aigles royaux entre leur arrivée à proximité de la charogne et le moment de la consommation. Ce comportement étaient plus long  lorsque le cadavre était déjà occupé mais survenait aussi lorsqu'aucun autre aigle n'était présent. Alors que la compétition interspécifique pour les charognes ne semble pas avoir de grandes conséquences pour les deux espèces sur la côte Norvégienne; en Ecosse occidentale, où les Pygargues sont actuellement de retour, les bêtes mortes représentent une part importante dans le régime des deux espèces tout au long de l'année. La compétition inter spécifique pour cette ressource peut alors jouer un rôle en fixant  la niche finale ( et donc le nombre) des deux espèces, à long terme, en Ecosse.

 

 

 

 

 

Domestic Reindeer in the Diet of Breeding  Golden Eagles in the Calving Season in Finnmark, Norway as Determined by Stable Isotope Analysis

 D. J. H, ALLEY, M. MINAGAWA, ; K.-O. JACOBSEN, T. V. JOHNSEN 2009

 RAPTOR RESEARCH FOUNDATION  ANNUAL CONFERENCE

 

Les Rennes domestiques dans le régime des Aigles royaux reproducteurs au cours de la saison de vêlage dans le Finnmark, Norvège, à partir d'une analyse d'isotopes stables

 

Les Aigles royaux, Aquila chrysaetos, sont considérés par les éleveurs de rennes, Rangifer tarandus, comme de sérieux prédateurs en Scandinavie, et particulièrement des veaux en saison de mise bas, ce qui correspond avec la période de reproduction des Aigles royaux. Au cours de l'année pastorale 2005-2006, la province de Finnmark a payé 8637 indemnisations en raison de la perte de rennes liés aux prédateurs ( 93,5% " considérés comme pertes" sans cadavre retrouvé), sur 45800 cas signalés. Parmi ceux ci 2090 règlements (24%) correspondaient à des dégâts des Aigles royaux, dont la grande majorité sur des veaux. Des plumes de poussins d'Aigles royaux issus de nids situés dans les zones de pâturage des rennes domestiques de Finnmark, ont été recueillies au cours des saisons reproductrices  2004 - 2006, tout comme des échantillons de proies en 2004. Les tissus ont été analysés pour trouver la composition en isotopes stables de carbone et azote. Les résultats ont été ensuite étudiés pour déterminer la proportion en poids des différentes espèces de proies du régime des aiglons dans cette période. Les hypothèses de modélisation ont été choisies pour se tromper dans le sens d'une augmentation de la proportion des rennes consommés. Les résultats indiquent qu'en 2004 et 2005 le Lagopède des Saules, Lagopus lagopus, était majoritaire dans le régime des aiglons (68% en 2004, 75% en 2005), avec le Lièvre variable, Lepus timidus, (13%, 15%) et les Rennes (11% et 8%) ne représentaient qu'une source plus petite mais significative. En 2006, les Lagopèdes étaient nettement moins fréquents dans l'alimentation (28%), les Lièvres beaucoup plus (51%) alors que le Renne restait relativement stable (7%). néanmoins, les variation entre les nids étaient relativement importantes, de 0 à 31% pour les Rennes. Un modèle simple du nombre de veaux de Rennes nécessaires pour atteindre ce niveau de consommation dans les territoires reproducteurs des Aigles royaux en Finnmark à cette période, en considérant que les régimes des  reproducteurs adultes soient identiques à ceux des aiglons, suppose une consommation totale saisonnière de veaux de rennes de l'ordre de deux ou trois chiffres. A échelle régionale, les données indiquent que les pertes de rennes liées aux prédations d'Aigles royaux reproducteurs ne peuvent être comparées aux autres causes de pertes, même s'il est admis que tous les rennes consommés ont été tués et non charognés.

 

 

 

 

 

Demographic patterns in winter carcass use by Golden Eagle and White-tailed Eagle in Finnmark, Norway

  Elínborg Sædís Pálsdóttir

BIO-3910 Master`s thesis in Biology

Februar 2012

 

Modèles démographiques à partir de la consommation de cadavres par l'Aigle royal et le Pygargue à queue blanche dans le Finnmark, Norvège.

 

L'exploitation des carcasses par les juvéniles, sub-adultes et adultes des deux espèces d'aigles en Norvège, le Pygargue à queue blanche ( Haliaeetus albicilla) et l'Aigle royal (Aquila chrysaetos) a été étudié dans le Finnmark, le comté le plus au nord d la Norvège, pendant deux hivers (2009-2010). Des dépôts artificiels de cadavres ont servi d'appâts sur quatre péninsules, pendant que des appareils photos automatiques prenaient des clichés toutes les 5-15 minutes. Le modèle d'utilisation des carcasses était évalué en fonction des distances de la côte et de la forêt, de l'altitude, la péninsule, l'année et le jour de l'année. En outre, j'ai recherché s'il y avait des différences entre les durées de temps passé à consommer des charognes chaque jour. Les juvéniles des deux espèces et les Pygargues à queue blanche sub-adultes étaient rares sur les carcasses, alors que les Aigles royaux sub-adultes et les adultes des deux espèces apparaissaient de façon identique, mais surtout assez rarement. En général, la présence sur les carcasses décroit avec l'éloignement des côtes pour les deux espèces, de façon plus nette pour le Pygargue à queue blanche. Les Aigles royaux sub-adultes étaient assez régulièrement répartis sur les péninsules. Les aigles royaux adultes étaient plus fréquent sur les péninsules de Svaerholt et Varanger. Je n'ai pas trouvé de différences entre les groupes d'âge, en ce qui concerne le temps passé par jour sur les charognes. L'intensité de l'exploitation des bêtes mortes était trop basse, pour les deux espèces d'aigles, pour entrainer une compétition inter spécifique et pour jouer un rôle déterminant dans la distribution spatiale et temporelle des aigles pendant l'hiver dans le Finnmark.

 

 

 

 

Assessing diet and prey handling in golden eagles (Aquila chrysaetos) by video monitoring at nest

SK Skouen  2012

Master Thesis Department of Ecology and Natural Resource Management at the Norwegian University of Life Sciences

 

Evaluation du régime et de la préparation des proies chez l'Aigle royal, Aquila chrysaetos, à l'aide d'enregistrement vidéo au nid.

 

Le régime et la préparation de proie des Aigles royaux en cours de reproduction, ont été étudiés à partir d'enregistrements vidéo sur un nid du sud de la Norvège au cours d'une saison de forte population de campagnols ( cricetidae) et de faible population de Lagopèdes des Saules, Lagopus lagopus, avec des oisillons âgés d'environ 10 jours et jusqu'à leur envol. Le temps de traitement a été déterminé pour différents types de proies et de taille de proies lorsque la femelle nourrissait les aiglons et lorsque les jeune se nourrissaient seuls. Au total, 181 types de proies ont été apportées. Sur l'ensemble des proies apportées au nid, 70% étaient des oiseaux et 30% des mammifères. Le type de proie le plus fréquent était le Lagopède des saules, à la fois en nombre (34%) et en poids (35%). Le Lièvre variable, Lepus timidus, et le Renard roux, Vulpes vulpes, représentaient respectivement 7% et 3% en nombre, et 33% et 14% en poids. Les grives (Turdus sp.) 24% et les campagnols, Microtus, 11% et les Lemmings, Lemmus lemmus, 9% étaient aussi, importants numériquement, dans le régime d'élevage des aigles. Nous n'avons observé l'apport d'aucun ongulé au nid. Le mâle Aigle royal apporte la majorité des proies (68%) au nid et principalement des oiseaux (80%). La probabilité de rapporter un Lagopède des saules au nid décroit au cours de la saison. Les aigles semblent adapter leur stratégie de chasse en fonction des espèces de proies. La préparation, des proies, antérieure à l'apport au nid ( plumée ou partagée) est plus probable pour les oiseaux que pour les mammifères, et aussi pour les très grosses proies, mais moins fréquente avec l'augmentation de l'âge des couvées. Le plumage des proies au nid avant leur consommation était plus fréquemment réalisé par la femelle plutôt que par les aiglons. Le temps de manipulation était plus long pour les mammifères que pour les oiseaux et augmentait avec la masse corporelle de la proie, à la fois quand la femelle nourrissait la couvée et quand les aiglons se nourrissaient seuls. Pour expliquer la sélection des proies, il demeure nécessaire d'évaluer  l'efficacité de la préparation des différentes proies.

 

 

 Kongeørn som tapsårsak for sau og lam. Tapsstudier i Rødsjø beiteområde 2014-2015

 Stien, A., Hansen, I., Langeland, K. & Tveraa, T. 2016

 NINA Report 1285. 34 pp.

 

Depuis plusieurs années, dans la région de Rødsjø, se pose le problème le lourdes pertes d'agneaux. Les propriétaires de troupeaux avancent que la prédation par les Aigles royaux est la principale cause de ces dommages importants, mais peu de cadavres ont été retrouvés sur ces zones de pâturages estivales. La documentation à l'appui des demandes des propriétaires est, par conséquent, insuffisante. Une étude de mortalité a donc été mise en oeuvre au cours des étés 2014 et 2015. Des colliers émetteurs ont été installés sur les agneaux de 4 fermes avant qu'ils ne soient relâchés dans les parcours de pacage pour permettre de retrouver leurs cadavres en cas de mort. De plus avant d'être relâchés, ils ont été pesés et des prélèvements sanguins ont été effectués dans un sous-groupe d'animaux pour analyser le Sélénium, des échantillons de fèces ont été étudiés à la recherche de parasites gastro-intestinaux dans un autre sous-groupe. Les cadavres retrouvés ont été analysés pour trouver des traces de blessures causées par des prédateurs, et un échantillon de carcasse dans un état acceptable, était envoyé pour autopsie et évalué sous l'angle d'éventuelle pathologie.

 Des pertes importantes d'agneaux ont été observées à la fois en 2014 (18%) et 2015 (24%), alors que les pertes de brebis adultes étaient faibles (1%). Les Aigles royaux ont été jugés comme le principal prédateur responsable de la mort d'agneaux. Aucun autre prédateur n'a été identifié pour avoir entraîné la mort d'agneaux dans la zone d'étude. Les Aigles royaux ont tué des agneaux  pendant tout l'été et le nombre de cadavres trouvés avec des traces de blessures causées par les aigles indique que au moins 5-6% des agneaux relâchés dans les pâturages ont été tués par des Aigles royaux. Ceci représente une perte substantiellement plus élevée, causée par les Aigles royaux, que ce qui avait été antérieurement observé en Norvège (0-3%).

 En plus des pertes imputables aux Aigles royaux, 5-10% des agneaux sont morts sans traces de blessures causées par des prédateurs. Ces morts semblent consécutives à des maladies ou des accidents. Nous avons pu identifier les accidents pour 1/3 de ces pertes. Les autopsies vétérinaires d'un échantillon de cadavres ont identifié les principales maladies: intoxication végétale (Narthecium ossifragum), infections causées par des parasites intestinaux et pneumonies bactériennes secondaires, et de nombreux amaigrissements.  

 Pour de nombreux cadavres, la cause de la mort n'a pu être déterminée, souvent du fait de la consommation par des charognards. Ce groupe représente 8% des agneaux qui avaient été relâchés dans les prairies. Il s'agissait probablement d'agneaux soit tués par des Aigles royaux soit morts pour d'autres raisons, comme la maladie ou des accidents. Cependant la proportion de chaque groupe n'a pu être déterminée. Cela implique que les pertes liées aux Aigles royaux, maladies ou accident, sont fortement biaisées, les estimations de 5-6% et 5-10% respectivement, doivent être considérées comme des estimations minimales.

 Dans les pâturages, les taux de mortalité étaient fonction à la fois du poids des agneaux et du sexe. Les petits agneaux et les agneaux mâles avaient la plus élevée probabilité de mort. Les fermes différaient quant à leurs taux de pertes et ces différences variaient de quelques degrés selon les années. Néanmoins, il n'y avait pas de lien évident entre le poids moyen des agneaux de printemps et le niveau de pertes que subissait l'élevage la même année. Une part significative de la variation des pertes semble associée au devenir des agneaux après leur libération dans les zones de pâturage. Par ailleurs, certains aspects des modalités d'exploitation des fermes qui n'apparaissent pas dans les poids des agneaux de printemps, déterminent les niveaux de pertes.

 Les données indiquent que les pertes liées aux Aigles royaux, maladies et accidents co-varient dans l'espace et dans le temps. Cela pourrait suggérer que soit la situation sanitaire dans les pâturages affecte les pertes causées par les Aigles royaux, soit la population d'Aigles royaux contribue d'accentuer le problème sanitaire. Nous discuterons ces hypothèses à l'aide des données disponibles, mais nos résultats empiriques ne permettent pas de proposer une solution. Une approche expérimentale semble nécessaire pour établir la relation causale.

 

 

 

 

 

Risk factors for loss of lamb in Sør-Trøndelag - How important is the Golden eagle (Aquila chrysaetos)?

 H. Hammer – 2016

 Norwegian University of Life Sciences, Ås

 

Il existe une forte incertitude quant à la part du total des pertes d'agneaux causée par les Aigles royaux, Aquila chrysaetos, dans la région de Sør-Trøndelag. Ce rapport détaille les résultats d'une étude sur des agneaux équipés de radio-émetteurs dans la zone de pâturages de Rødsjø dans le Sør-Trøndelag. Les facteurs affectant les pertes d'agneaux sur les pâturages ont été enregistrés durant les années 2014 et 2015 dans quatre troupeaux à l'aide d'enregistreurs de mortalité. Les localisations des morts ont été étudiées pour identifier si le risque de mortalité était affecté par des variables environnementales, et si  cela variait en fonction des causes de décès. Ces données ont été analysées à l'aide d'un modèle de risque qui comparait les habitats des diverses localisations avec les habitats de divers points choisis aléatoirement dans l'aire d'étude. Les caractéristiques des habitats étaient obtenues à partir de cartographie numérique. Le modèle le plus parcimonieux pour chaque cause de décès était choisi selon sa valeur (AIC). Sur les 1282 agneaux présents dans les pâturages, 796 ont été équipés de capteur de décès. Parmi les agneaux équipés, 162 ont été documentés sur la cause de la mort. Parmi eux, 26% avaient été prédatés par des Aigles royaux, 19% étaient morts de maladie, 8% par accidents, et 33% de cause inconnue. Les agneaux présentaient des risques plus importants de mortalité par maladie à basse altitude. Le plus grand risque d'être prédaté par les Aigles royaux était à environ 300m en terrain légèrement en pente. Si une forte proportion de pertes de la catégorie inconnue ou accident, est en fait provoquée par les Aigles royaux, ces dommages devraient se situer dans le même environnement que ceux attribués aux Aigles royaux. Le risque de mort par accident était fonction de l'altitude, et le modèle de risque avec les mêmes facteurs que celui du modèle Aigle royal était 2,9 AIC supérieur. Le risque de mort par cause inconnue était fonction de la pente et le modèle Aigle royal était simplement 0,7 AIC plus élevé (et donc considéré comme un modèle concurrentiel). Je ne puis donc me prononcer sur l'hypothèse selon laquelle les causes de mort inconnues sont imputables à la prédation par les Aigles royaux.  Cela peut être en lien avec le faible nombre de données, mais aussi parce qu'il peut exister de nombreuses causes de mortalité dans la catégorie cause inconnue. Il est, aussi, important de souligner qu'il peut y avoir des variations annuelles qui ne peuvent apparaître sur une simple étude de deux années.

 

Selon mes résultats, je suggèrerai les mesures alternatives suivantes pour la gestion des troupeaux dans la zone de pâturage de Rødsjø : augmenter la surveillance dans les zone avec le plus fort risque de prédation et aussi intensifier la surveillance pendant des périodes critiques. En ayant une politique de conduite des troupeaux, il serait possible de les éloigner des zones présentant les risques les plus élevés de prédation.