Les articles ci-dessous sont disponibles sur le net, un simple clic sur le titre de l'un d'eux et vous accéderez au document. Les liens internet n'étant pas éternels, un téléchargement est possible pour votre usage personnel en respectant les droits des auteurs et des éditeurs. Pour vous éviter des recherches fastidieuses cette liste non -exhaustive est à votre disposition avec un résumé en français pour ceux qui ne maitrisent pas la langue de Cervantès ou celle de Shakespeare. Une mise à  jour de la liste sera faite aussi régulièrement que possible ( voir en bas de page).

En cas d'erreurs de traduction, ou pour me signaler des nouveautés, n'hésitez pas à me contacter.

Cordialement.

 Jacques Bouillerce

 

 

 

 

 

 

 

The Golden Eagle Aquila chrysaetos in Crete. Distribution, population status and conservation problems

 

Stavros Xirouchakis 2001

 

Natural History Museum of Crete, University of Crete,

 

Avocetta 25 (2) 275-281

 

L'Aigle royal Aquila chrysaetos en Crête. Distribution, Etat de la population  et problèmes de Conservation.

 

Dans les années 90, la répartition et le statut de l'Aigle royal, Aquila chrysaetos, en Crête, ont été étudiés sur une période de 4 ans dans l'île de Crête. L'ensemble des secteurs de chasse et de reproduction est d'environ 5200 km² ( 63% de la surface de l'île ) même si les aigles ne sont pas régulièrement observés sur une superficie d 3200 km². la population comprend 16 couples reproducteurs pour environ 60 individus. les montagnes de Lefka Oroi, Idi ( Psiloritis) et Dikti abritent la plus importante concentration d'aigles avec une densité moyenne de 0,63 couple reproducteur au 100 km². La productivité moyenne annuelle est estimée à 0,5 aiglon par couple territorial avec un taux d'élevage d'une réussite tous les 1,5 ans. La taille moyenne des domaines vitaux était de 79 km² ( variant entre 45 et 110 km² ). L'occupation des sites est irrégulière dans un grand nombre de territoires du fait des destructions humaines ce qui pourrait aussi expliquer l'occupation de territoires par un seul individu adulte ou des couples mixtes adulte/sub-adulte ( en moyenne 21% variant entre 17 et 28% ). Le mode d'exploitation des terres se modifie, altérant la survie à long terme depuis l'abandon des cultures en terrasse, le surpâturage associé aux incendies et à la construction des routes ont entrainé la dégradation de l'habitat. La protection des zones de montagne, la lutte contre le braconnage, la diminution de la densité d'élevage et la mise en oeuvre de contrôles de la chasse sont les actions de protection les plus urgentes.

 

 

 

 

 

 

Status report of raptor species populations

K. Poirazidis  WWF Greece

March 2003

 

Etat de la situation des populations de rapaces dans le PN de Dadia

 

Le déclin de la plupart des populations de rapaces a été relativement bien étudié en Europe ( newton 1979, Cramp & Simmons 1980 ). La Grèce a perdu une grande partie de sa population de rapaces pendant les 30-50 dernières années, mais quelques secteurs ont conservé une bonne population de ces espèces ( Hallmann 1979, Catsadorakis 1994 ). La région d'Evros abrite la population la plus diversifiée de ces rapaces nicheurs d'Europe, y compris des espèces en danger comme le Vautour moine ( Aegypius monachus ), l'Aigle impérial ( Aquila heliaca ), et le Pygargue à queue blanche ( Haliaeetus albicilla ) et en fait 90% des rapaces européens sont présents dans cette région ( Hallmann 1979, Dennis 1989).

Dans les plus vieux rapports ornithologiques établis par des ornithologues dans les années 60, il semble que les effectifs de certains rapaces dans la région d'Evros et dans la réserve de Dadia étaient supérieurs aux populations actuelles. Le premier véritable suivi des rapaces a été entrepris dans les années 70 ( Hallmann 1979 ) et jusqu'en 1999 différents suivis ont été effectués par divers ornithologues. La plupart se sont contentés de recenser les Vautours et les grands aigles, alors que, pour les autres espèces, les données sont réellement insuffisantes. Le contrôle systématique des populations de rapaces dans la réserve de Dadia a été possible à partir de la compilation de 1999, du premier plan de contrôle systématique  de Dadia ( mais aussi pour la Grèce )  et sa mise en oeuvre les années suivantes à partir du programme WWWF pour la Grèce. Le but principal du plan de suivi des rapaces est de relever et d'interpréter les modifications de population de rapaces, qui utilisent cette zone pour leur reproduction, et ceci avec des méthodes standardisées afin de pouvoir comparer les résultats ultérieurement ( Poirazidis et al., 2001 ).

 

 

 

 

 

 

 

Development of a Geographic Information System for Territory Analysis of Raptor Species

WWF Greece, Dadia project, Dadia GR-68400, Soufli, GREECE 2006

 

Développement d'un Système Géographique d'Information pour l'analyse des territoires des espèces de rapaces.

 

Le Parc National de Dadia est dans le nord-est de la Grèce, bien connu pour la grande diversité de ses rapaces, un ensemble dépassant les 300 territoires. Un suivi complet a été mis en place par le WWF Grèce depuis 1999, avec pour but la conservation efficace de la biodiversité et des éléments environnementaux de ce secteur. Dans cet article, nous décrivons la réalisation d'un G.I.S. destiné à évaluer les territoires des rapaces nicheurs. Les rapaces ont été comptés sur 34 parcelles d'observation permanentes et toutes les observations ont été emmagasinées dans un ArcGIS, utilisant sept fichiers de forme qui contiennent divers niveaux d'observations. Les observations de rapaces ont été étiquetées, indiquant le nombre d'individus, l'âge et le sexe, et différentes activités à l'aide de divers symboles. Pour chaque espèce, une analyse progressive par saison a été réalisée à partir de 8 critères et les territoires de reproduction classés en tant que confirmé ou possible. L'approche GIS peut effectivement être utilisée pour des espèces strictement territoriales comme la plupart des aigles, buses, faucons, autours ou éperviers. Des problèmes surviennent pour des oiseaux moins territoriaux comme le Vautour percnoptère, le Circaète, et la Cigogne noire qui était aussi incluse dans le contrôle systématique. Dans ces cas, un plus grand nombre de données sera nécessaire pour améliorer les estimations de territoire.

 

 

 

 

 

 

 

THE DADIA–LEFKIMI–SOUFLI FOREST NATIONAL PARK, GREECE:

BIODIVERSITY, MANAGEMENT AND CONSERVATION

Giorgos Catsadorakis and Hans Källander

WWF Greece 2010

 

Les Rapaces diurnes dans le Parc National de Dadia: variations à long terme des populations et préférence de milieux.

 

Les rapaces sont des indicateurs de la santé de l'écosystème et peuvent, à ce titre, servir de repère pour la conservation des espèces emblématiques. On a noté que 24 espèces de rapaces se reproduisent dans le P.N. de Dadia qui abrite donc la plus grande diversité de rapaces d'Europe. Alors que seulement 18 à 20 espèces de rapaces diurnes y nichent encore, pendant les 5 ans de surveillance systématique (2001 à 2005 ), la plupart des espèces ont présenté des populations stables. Le nombre total de territoire de rapaces est estimé entre 307 et 342, ce qui correspond à une densité de 71,4 à 79,6 territoires pour 100 km². La Buse variable représente 35 à 38% des territoires du secteur alors que les autres espèces les plus fréquentes sont le Circaète, l'Aigle botté, l'Aigle pomarin, la Bondrée apivore, l'Autour des palombes et l'Epervier d'Europe. D'autres espèces importantes comme l'Aigle royal, dont les populations avaient décliné durant les dernières dizaines d'années, montrent des signes de récupération probablement liés aux mesures de protection de l'environnement et à la diminution des destructions. La distance des territoires de chasse et le comportement territorial définissent principalement la ségrégation des rapaces dans le P.N.de Dadia. Dans leurs territoires de nidification, les rapaces sont sélectifs en priorité dans le choix de leur micro- environnement du site de nidification, dans le choix des structures de forêts et des caractéristiques de l'arbre servant de support au nid.