A new species of Copidosoma Ratzeburg (Hymenoptera: Encyrtidae) from eagle nests in Kazakhstan

 Sharkov, A., T.E. Katzner, and T.M. Bragina. 2003..

  Journal of Hymenoptera Research 12:308-311

 

 Une nouvelle espèce de Copidosoma Ratzeburg (Hymenoptera: Encyrtidae) issue de nids d'aigles dans le Kazakhstan

 

Une nouvelle espèce d'Encyrtidae polyembryoniques du genre Copidosoma est décrite dans le centre-nord du Kazakhstan. Copidosoma naurzumense, n. sp., a été élevée à partir larves collectées dans des pelotes de réjection recueillies à proximité de nids d'Aigles dans la réserve naturelle de Naurzum. Ceci est la troisième espèce du genre Copidosoma observée dans le Kazakhstan. Cette espèce est semblable à C. longiventre Myartseva du Turkmenistan, dont elle ne diffère que par des tegulae et coxae frontal sombres, des segments d'antennes plus courts et une taille plus réduite. La discussion portera sur l'évolution naturelle et l'écologie de ce parasitoïde et de son hôte.

 

 

 

 

COEXISTENCE IN A MULTISPECIES ASSEMBLAGE OF EAGLES IN CENTRAL ASIA

 Todd E. Katzner, Evgeny A. Bragin, Steven T. Knick, and Andrew T. Smith

 The Condor 105(3):538-551. 2003

 

 Coexistence d'un rassemblement  de plusieurs espèces d'Aigles en Asie centrale

 

   Nous avons évalué les facteurs permettant la coexistence d'espèces dans un exceptionnel rassemblement d'espèces de rapaces semblables dans la réserve nationale de Naurzum-Zapovednik dans le nord du kazakhstan central. Le Pygargue à queue blanche, Haliaeetus albicilla, l'Aigle impérial, Aquila heliaca, l'Aigle royal, Aquila chrysaetos, et l'Aigle des steppes, A. nipalensis, se reproduisent tous dans la région de Zapovednik. L'Aigle des steppes utilise des conditions de nidification différentes des trois autres espèces qui nichent dans les arbres. Nous avons étudié les différences de caractéristiques des nids arboricoles et rupicoles, les dimensions et situations, et l'espacement des nids entre les trois espèces d'aigles forestiers pour mesurer les conséquences de la limitation des ressources inter et intra-spécifiques sur la coexistence des espèces. Bien que ces différentes espèces se reproduisent dans le même habitat et réutilisent parfois, les nids d'autres espèces, les dimensions, situations et localisation des nids diffèrent souvent. Ces différences ne semblent pas résulter d'une compétition interspécifique. Les valeurs d'espacement des nids  sont aussi propres à chaque espèce. Les Aigles impériaux nichent en général, plus loin des nids d'autres aigles que ne le font les Aigles royaux et les Pygargues à queue blanche. Les variations intra spécifiques concernant l'habitat, les caractéristiques physiques, l'espacement des nids d'Aigles impériaux étaient importantes à l'intérieur de la réserve naturelle. Bien que la partition inter spécifique de l'habitat de nidification puisse permettre la coexistence avec l'Aigle des steppes (nichant sur le sol), la compétition inter spécifique n'apparait pas comme le facteur déterminant de l'utilisation de l'habitat de nidification, de l'espacement, ou du nid pour les espèces arboricoles. Les effets interspécifiques apparaissent plutôt secondairement aux incidences intra spécifiques dans la coexistence des aigles arboricoles dans cette région.

 

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Dark holes in the raptor populations ( Electrocution of birds of prey on power lines in the Western Betpak-Dala) Kazakhstan.

 I.V. Karyakin, T.O. Barabashin, 2005

 Raptor Conservation, 4, 29-32

 

Trous noirs dans les populations de rapaces ( Électrocution de rapaces sur le réseau électrique dans l'ouest du Betpak-Dala) Kazakhstan.

 

Nous avons surveillé l'ouest du Betpak-Dala ( Kazakhstan), dans le cadre du projet sur le Faucon sacré pour le Faucon Sacré Institute. Le territoire surveillé était un désert plat avec une infrastructure importante de mines et de villages de mineurs reliés par un réseau de lignes électriques. La plus grande part de ce réseau 6-10 KV est dangereuse pour les oiseaux. La longueur totale du réseau est de 322,56km. etc.....

 

Le nombre d'oiseaux morts estimés selon l'abondance moyenne ( 12,1 indiv. / 10 km de réseau), montre qu'uniquement lors de la migration de printemps environ 1500 rapaces meurent d'électrocution dont, Buse féroce ( 30,2%), Aigle des steppes ( 18,6%), Circaète (16,3%) et Aigle royal (14%)